Aventures en Petite Bretagne

Le Duc de Bretagne  a fait organiser un grand tournoi pour fêter les noce de sa nièce .Toutefois le thème du tournoi  ne forme pas l’intrigue principale  . Ce sont les errances des chevaliers dans la forêt de Brocéliande, suite au tournoi , qui amorcent leurs aventures  . Scénario idéal pour rencontrer des héritières et se marier .





Peinture représentant un chevalier



Aux confins de Brocéliande :

1)      Le castel des 100 chevaliers :


Les joueurs rencontreront  des paysans occupés à cultiver des terres plantureuses   ( jet en gestion), mais leur visage est triste et leurs vêtements en lambeaux  . S’ils les questionnent , et s’ils sont généreux ( test en générosité ; donner nourriture , argent ou autre) , ils apprendront ceci :

Histoire de Pluris : Voici 2 ans, le seigneur de Pluris, victime d’un accident de chasse a instauré cette mauvaise coutume juste avant de mourir , afin que son épouse , la belle Pernelle ne puisse jamais se remarier : Il fit appeler tous les chevaliers sans terre des environs , au nombre de 100 , et leur permit de s’installer dans son château , et de vivre du revenu de ses terres , à condition qu’ils éliminent tout prétendant à la main de sa veuve Pernelle . D’ailleurs ces chevaliers ne se contentent pas de pressurer le domaine, d'affamer les paysans et de les rudoyer , mais aussi de rançonner quiconque s’en approche, à la manière de chevaliers-brigands. Pour mettre fin à cette mauvaise coutume , il faut défaire les cent chevaliers.


Kendall castle : peinture chateau .

Il y a 20 chevaliers notables parmi cette centaine , 30 ordinaires et 50 qui ne valent même pas leur titre (leur donner des caractéristiques de brigands). Mais cela constitue néanmoins une petite armée . Il faut frapper un gong de bronze à l’entrée du château , et les 100 chevaliers sortiront pour  combattre . Organiser une bataille selon les règles du livret de base . Donner au jet de commandement des 100 chevaliers une valeur de 15 et un jet de bataille de 15 également .

La Dame de Pluris offrira sa main l'un des chevaliers qui aura mis fin à la mauvaise coutume.  Elle est belle et encore capable d’enfanter . Son domaine est une baronnie qui rapporte 60 livres par an. Elle a dix chevaliers vassaux ( qui , curieusement n'ont jamais cherché à la délivrer ) , dont le chevalier de Liesse ( voir plus bas ) .

Dame Enelle : age : 28 ans ; app 18, seduction 15, gloire 3000, 1° soins et chirurgie 15, généreuse 16, chaste 15

Le chevalier de Liesse :                                                             

Aux confins de Pluris,  les joueurs rencontrent un élégant cavalier qui les provoquera à une joute courtoise . Le prix en est de deux de ses lévriers entraînés à la chasse . Qu’ils aient vainc ou pas , le chevalier leur offrira l’hospitalité dans son manoir pour la nuit. (Jet en confiance méfiance pour accepter ou pas).
Les caractéristiques de Geoffroy de Liesse sont celles d’un chevalier célèbre.

Il possède une charmante sœur dame Angledys , qui n’est pas héritière mais qui etst pourvue de belles qualités : App 24 , séduction 12 , chaste 16,  généreuse 15  , hospitalité 15 ,  gloire 650, etc.

Un chevalier peut demander sa main, mais son frère ne l’accordera qu’à un chevalier possédant au moins 5000 points de gloire . On est toutefois  libre de nourrir une passion amor pour elle.
Sa dot est de 20 livres et deux lévriers blancs. Pour un chevalier qui voudra ravir l’honneur de la pucelle la nuit , sachez que son frère dort dans la pièce juste en face, qu’il a l’ouie très fine  et qu’il combattra à mort . Au matin, quand les chevaliers prennent congé, sire Geoffroy leur dira de se méfier  d’un castel nommé Shatellemor, mais il n’en ajoutera pas plus, même avec un test en intrigue.



Blason aux lévriers
Armes de Geoffoy de Liesse .


Le castel de shatellemor :



Alan Lee Mabinogion


C’est un château massif , situé de l'autre côté d'un pont . Jet en vigilance : des lamentations s’élèvent de l’autre coté de ses murailles.
Si l’un des joueurs est enchanteur ou sorcier, il sentira que le castel est sous l’emprise d’un sort de couardise d’une grande puissance  : 250 points pour le briser.
Si les chevaliers passent le seuil de château ( le pont levis est abaissé et la porte ouverte, sans garde de visible) , ils voient leur  trait de valeureux interverti avec leur  trait de couardise ( seuls les lâches gagent donc à l’affaire) ; il est en outre impossible de quitter le château sauf si l’on réussit un jet en valeureux avec un malus de 15 .
S'avancera ensuite un petit cortège dans la cour du château , un magnifique jeune homme, d’une telle beauté que même Lancelot à ses côtés paraîtrait laid , entouré de 4 sergents massiers . Sire Mabuz est d’une beauté surhumaine mais c’est aussi le roi des couards, et il s’approche en tremblant des pnjs :
« Je suis sous le coup d’une malédiction, dit-il . C’est un puissant sorcier qui me punit ainsi d’avoir courtisé sa fille la belle Iblis.
Si un pnj peut lever la malédiction, sire Mabuz lui offrira pour 100 livres de présents. Un test en connaissance fées permet de se souvenir que sire Mabuz est le frère de la fée Viviane (laquelle n’a semble-t-il pas tenté de lever elle-même la malédiction qui l’afflige, pourquoi ? Mystère) . En sus, Le frère de Viviane n’est pas à dédaigner comme relation , il peut lever 150 chevaliers et 600 piétons.
Si un chevalier est sans terre , en récompense , Sire Mabuz lui octroira un manoir " Langeval " rapportant 3 livres par an dépendant de Shatellemor . ( Créer alors loyauté Suzerain pour Mabuz de 3D6 ) .
Mabuz apprendra aux chevaliers que le méchant sorcier qui l’a réduit à cet état s’appelle Iwerêt et qu’il réside dans la forêt de Besforêt bien loin au nord d’ici. Sa fille Iblis défendue par un père trop jaloux est superbe, mais Mabuz ne nourrit plus de passion pour elle , il a trop souffert . Libre donc aux chevaliers de tenter leur chance avec elle.
Si les chevaliers sont restés prisonniers du charme de couardise dans le castel , sachez que Viviane les en délivrera mais dans un an d’ici.. (Elle est  trop occupé avec Merlin , dit on.)


   Le castel des larmes :     


Alan Lee castles 12
Le castel des larmes

                                                       
Plus au nord , les joueurs verront le paysage changer, ils traverseront monts et ravines et parviendront à un petit manoir juché sur une hauteur. Le seigneur, sire Galagandreiz est un colosse à barbe noir qui a du sang de géant dans les veines, mais il ne montre aucune agressivité , au contraire , il offre son hospitalité. Le festin est excellent , le géant aime à discourir de la chasse, sa passion (jet en éloquence et en chasse). Mais la plus grande merveille, c’est sa fille, qui siège à sa gauche : Gwenavise est grande, mais sans exagération ,blanche de peau comme la neige et avec de longs cheveux d’un noir bleuté. Jet en vigilance : elle semble triste. Son père ne cachera d’ailleurs pas longtemps la raison de cette tristesse, il annoncera lui-même d’un air de provocation ceci : « Ma fille, Gwenavise est une excellente cuisinière et la seule qui sache préparer mes chasses selon mon goût .  Aussi ne la donnerai-je jamais en mariage à quiconque. Vous la voyez triste et éplorée, mais il faudra bien qu’elle s’y résigne, même si elle se lamente chaque nuit au point qu’on ose appeler ce manoir le castel des larmes ! ».
Jet en miséricorde opposé à couard : Si un chevalier ose faire des remontrances sur sa cruauté à ce père indigne, celui-ci éclate aussitôt : Il somme l’insolent de quitter le manoir sur l’heure, car il entend rester maître de ses opinions chez lui. Si le chevalier le défie, le géant accepte le défi, mais le combat devra se dérouler à l’aube, dans la cour du manoir, sans cuirasse et au gourdin.

Si les chevaliers n’entreprennent rien pour délivrer la malheureuse pucelle de la tyrannie de son père , le géant déclarera au matin à ses hôtes : « Vous êtes de vrais damoiseaux , l’élite de la chevalerie. Aucun d’entre vous n’a tenté de souiller ma fille, ni de s’élever contre les jugements d’un hôte, c’est pourquoi cela mérite un beau cadeau ».
Il offre à chaque joueur un épieu de chasse magique (il ne peut servir qu’à la chasse et pas en combat), sa vertu est de ne jamais manquer sa cible la première fois qu’on le lance).
Croix en hospitalité, et chasteté , mais perte de 2 points d’honneur, pour ne pas avoir délivré la pucelle d’un père aussi odieux.
Le combat contre le géant :
Caractéristiques d’un petit géant, gourdin 23.
Le combat est à mort.Si le géant est tué (gloire 200), la pucelle  offrira sa main au vainqueur .Elle possède 650 points de gloire et est l’héritière de ce manoir de Moreis. Si aucun chevalier ne peut ou ne veux l’épouser, elle les remerciera chaleureusement, et ne tardera pas vu sa beauté ( apparence 25 ) à trouver un autre époux .


Blason avec cor
Blason de Sire Galagandreiz


La cité de Limors :




Chateau en forêt
La cité de Limors

Les chevaliers parviendront aux abord d’une petite ville, Limors, la cité des « Ormes ». Un cortège formé de damoiseaux et de damoiselles couronnés de fleurs sortira à leur rencontre. Entonnant un chant joyeux, ils couronneront les chevaliers de fleurs à leur tour, et leur offriront l’hospitalité «  de la plus gracieuse cité qu’onc vit jamais en petite Bretagne ».
Les damoiseaux et pucelles leur réclameront leurs armes : « Car ceci est un lieu de paix, qui n’a jamais été troublé par le fracas d’Arès ». Jet en Méfiance. Si les joueurs refusent de les suivre et de se désarmer, redoutant un piège, le cortège s’en ira en riant, sans se formaliser. Si un chevalier parvient à dissimuler une arme ( test en trompeur contre vigilance de 13  des jeunes gens ) , il gagne une croix en trompeur et dès que qu'il  passe la porte de la cité , l’arme se volatilise en fumée  .
Si les chevaliers suivent le cortège et pénètrent ans la cité, ils sont d’abord conviés à un somptueux festin, avec des jeux et des danses . Et leur hôte , le vicomte Linier , seigneur de Limors , un bel homme aux cheveux blancs se réjouira avec eux.  Il leur présentera sa nièce et héritière , la belle Ade.
« Je ne puis accorder la main de ma nièce  qu’à un prétendant qui remplira les conditions suivantes : briller par la gloire , par l’apparence, la courtoisie et l’honneur. "
Compter un point par milliers de gloire, un point pour chaque point au dessus de 15 pour l’honneur et l’apparence. Faire un jet en courtoisie, et compter un point pour une réussite, 2 pour un coup critique.
Le vicomte continue : «  Qui brillera par sa voix, ses talents de musicien et de danseur, son éloquence, sa poésie et ses qualités d’amoureux ( jets réussis en chant, danse, musique, composition, éloquence, romance) car je ne veux pas d'un grand braillard tout juste bon à donner des coups d’épée.. »
Chaque joueur qui désire épouser Ade (apparence 26, séduction 15, gloire 2000) comptera ses points, le vainqueur qui aura obtenu le plus de points obtiendra 100 points de gloire et la main de la nièce du vicomte. La vicomté rapporte 80 livres par an, possède  3 baronnies et 20 manoirs comme vassaux.
Les noces sont fêtées aussitôt après le festin, le quel continue pendant une semaine. Mais il y a un hic : l’époux d’Ade, il ne l’apprendra qu’au matin, après avoir consommé son union, ne devra plus jamais quitter Limors, ni porter l’épée. En bref, sa carrière de chevalier est terminée.
S’il refuse de se soumettre à cette coutume, il sera chassé du château , et le mariage considéré comme nul. Dame Ade renouvelle de toutes façons à chaque fois sa virginité dans l’eau d’une fontaine magique entre deux ormes blancs , reliés par une chaîne d’argent, au centre du jardin du palais (cette fontaine guérit aussi toute blessure).
Si le chevalier désire conserver son épouse et mettre fin à cette mauvaise coutume, il doit affronter sire Linier dans un combat à mort. (Mais sans arme , à mains nues .  Linor est champion de lutte : Lutte 26 ). S’il gagne, il garde Ade et le domaine.




  Annexe pour la cité de Limors :

Le duc Linier ou Linor, suivant les versions , fils de Méliador de Bretagne , lui-même fils de Conan Mériadec décida de s’établir dans le vannetais, non loin de la forêt de brocéliande. C’est là qu’il découvrit un jour à la chasse un bois d’ormes blancs au sein duquel coulait une source très pure. Légèrement blessé, il y baigna sa plaie et celle-ci guérit instantannément. Y voyant un signe, il décida d’y fonder une cité, le bois d’ormes en constituerait le verger.
Linor engagea les meilleurs bâtisseurs et tailleurs de pierre de Bretagne : l’enceinte de la cité serait de marbre blanc, la fontaine d’un marbre également blanc mais encore plus fin , et on relierait les deux plus beaux ormes d’une chaîne d’argent très précieux.
Les travaux allaient s’achever, quand une nuit, il eut un songe : Une femme très belle en robe blanche lui dit : « je suis la fée protectrice de ce bois et de cette source, mais si tu veux que ta cité acquiert renom et jouisse d’une paix éternelle, tu devras y instituer une coutume.. »
« Je le ferai ! «  promit Linor qui était devenu amoureux de la fée ;
« Aucune arme ne devra franchir le seuil de cette cité, continua la fée, aucun combat ne devra se dérouler jamais entre ses murailles, tu donneras le nom de Limors à ta ville ce qui signifie : «  la cité des ormes », la source qui y coule guérira toute blessure et toute souillure, et toute femme qui s’y baignera retrouvera sa pureté .  ».

Linor accepta.

Cette coutume convenait a Linor, qui était fou amoureux de cette fée, dénommée Sulis, et de qui il devint l’amant. Mais celle-ci ne lui donna pas d’enfant , par contre, elle lui donna une vie bien plus longue que celle des mortels. Il adopta alors sa nièce, fille de sa sœur Anguise, épouse du comte de Vannes , sire Adier, et qui étaient morts tous deux jeunes.

La fée apprit en outre ceci à son amant : Si le sang se mettait un jour à couler à cause d’un combat dans la cité, la source se dessécherait, les murailles de marbre s’écrouleraient.

Certains religieux voient en cette cité de Limors, une contrefaçon par le diable du premier Eden. (La fée Sulis n’étant à leurs yeux qu’un démon déguisé ).



Blason avec arbre
Blason de Sire Linor de Limors


L’aventure de Dodone :    

                    
Les chevaliers traverseront la forêt de Besforêt qui se situe au nord de Brocéliande. Celle-ci a la particularité suivante : on y est toujours au printemps , et les maux et blessures y guérissent deux fois plus vite. C’est que le mage noir qui y règne,  bien que mauvais en a voulut ainsi pour plaire à sa fille…
Au centre de la forêt est une fontaine, entre deux colonnes de marbre clair . Cette fontaine est magique, chaque jour elle offre l’équivalent d’un sort de divination (voir cristallomancie).
Pour lors , une pucelle blonde s’y tient, plus belle que le jour ,et qui rougit en voyant les chevaliers. Elle dit s’appeler Iblis et être l' unique héritière du seigneur de Dodone.  Mais elle prévient que son père est si jaloux d’elle, qu’il vaut mieux quitter la forêt aussitôt car elle ne pourra répondre de leur salut…
L’apparence d’Iblis est de 26, sa séduction de 15. Si les chevaliers s’attardent près de la fontaine plus de 5 tours, un guerrier cuirassé de noir sur une monture noire surgit et  fonce sur eux.

Caractéristiques d’un chevalier démoniaque. Lire l'aide de jeu " chevaliers démoniaques " pour choisir les pouvoirs dont ce chevalier bénéficie .
C’est Iwerêt qui a pactisé avec le diable pour obtenir ses pouvoirs . Iwerêt est un descendant du poète Virgile. Antan , il vint de Byzance et s’installa en petite Bretagne .Comme il était fort beau une fée, Artémise, s’éprit de lui et il en eut Iblis. Mais il était jaloux et violent, et la fée le quitta.
Comme il avait fait pacte avec Lucifer quand il était à Byzance, il put créer ici cette forêt merveilleuse et cette fontaine.
Le combat est à mort, si son père est tué, Iblis accordera aussitôt sa main au vainqueur . Elle est l’héritière du manoir de Dodone, de Besforêt et de la fontaine magique .Sa gloire est de 1000.(A noter que le charme qui pesait sur Mabuz dans le castel de Shatellemor disparaît si Iwerêt est tué).Le total de gloire est donc de 400 points.


Blason 4
Blason de Sire Iwerêt


Ces aventures se terminent ici…


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Frise végétale 3